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Critique : The Last Ship, un navire, un vaccin, l’espoir de l’humanité

Après Falling Skies, la chaîne de télévision américaine TNT continue sur sa lancée du post-apocalyptique avec The Last Ship, une série mettant en scène l’équipage d’un navire de guerre américain à la recherche d’un remède pour sauver l’humanité d’une épidémie sans précédent. Rien que ça.

Base navale de Norfolk : l’équipage de l’USS Nathan James, un fier destroyer de la US Navy, s’apprête à embarquer pour ce qui semble être une mission de routine près des côtes arctiques. Sur l’appareil se trouve également Rachel Scott, une scientifique avec la tâche ultra secrète de trouver un vaccin à une épidémie en train de dangereusement se répandre sur la Terre. Après plusieurs mois passés en mer et sur le chemin du retour, c’est avec effroi que l’équipage de l’USS Nathan James découvre un monde décimé par ladite épidémie qui a pris une ampleur inimaginable. Préservé de la maladie grâce à son isolement et dans un monde anarchique aux mille et un dangers, la fière armada américaine a comme ultime nouvelle mission de protéger et d’aider le docteur Scott à trouver un vaccin.

Le décor est planté et on comprend rapidement que dans cette atmosphère post-apocalyptique, nos héros auront du pain sur la planche, aussi bien pour survivre que pour développer un remède. Si la série décrit le combat non pas d’un seul homme mais de tout un équipage contre la maladie, principalement deux protagonistes ressortent du lot. Il s’agit bien évidemment du docteur Rachel Scott (Rhona Mitra) et de sa quête du Graal – comprenez par là le vaccin -, ainsi que du charismatique Commandant Tom Chandler (Eric Dane), père de famille dévoué, soldat accompli et increvable et leader hors-norme. Oui, c’est pléthorique et il s’agit bien là d’un des principaux défauts de la série.

En effet, si le jeu d’acteur est plutôt convaincant avec un casting qui ne démérite pas, il en va autrement pour les personnages qui se révèlent être la parodie même du héros américain. Ainsi, c’est avec un malaise grandissant et impuissants qu’on assistera à une effusion de beaux discours, de combats (un long moment contre les Russes, pour changer) et de sacrifices pour la patrie, destinés à nous montrer que les USA, bah ça en jette comme pays.

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Faut que ça pète

Si une grande partie de l’aventure se déroule à huis clos sur le navire, l’équipage de l’USS Nathan James n’hésitera pas à mettre le pied à terre pour diverses missions qui déboucheront souvent sur des combats explosifs. Michael Bay à la réalisation, chaque épisode se révèle être un mini-blockbuster avec des gunfights endiablés et des explosions à n’en plus finir. The Last Ship se donne les moyens de ses ambitions avec, pour résultat, une mise en scène soignée et des effets spéciaux convaincants, le tout saupoudré de musique épique. Bref, c’est jouissif.

Ne jouant certainement pas la carte de l’originalité avec un énième virus décimant la population, The Last Ship souffre en outre d’un scénario bien trop léger – au profit des scènes d’action – et convenu. Ainsi, lors de la première saison, c’est sans surprise que l’armada américaine affrontera une armée rebelle russe épargnée par aucun des stéréotypes généralement véhiculés par les productions hollywoodiennes. Scénaristiquement parlant, la saison 2 vient légèrement relever le niveau avec de nouveaux ennemis et un court passage rafraîchissant où les armes ont laissé place à une guerre de propagande. Le tout reste cependant très classique, n’épargnant au spectateur aucun des codes du genre.

Série de divertissement pur et dur, il ne faut pas demander à The Last Ship ce qu’il ne peut offrir. Misant sur des combats bourrés de testostérone et une mise en scène hollywoodienne, la production de Michael Bay pèche par un scénario trop léger et convenu. Si vous êtes un fan de gunfights explosifs et de blockbusters, foncez ; sinon, passez votre chemin.

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